Comme d’habitude, le titre de l’article est clairement formulé pour nous faire grimper dans les rideaux. Heureusement, l’article lui-même s’avère critique du modèle de la hâte : « raccourcissement des délais, cumul de contraintes de temps plus ou moins (in)compatibles entre elles, tâches imprévues, horaires plus dispersés, accélération des changements et des mobilités ». Si on veut pas se faire remplacer par des machines, faudrait déjà pas travailler comme des machines hein.

Purement anecdotique, mais dans ma vie personnelle et dans les nouvelles j’ai l’impression que ces derniers temps, les mises à jour bâclées de systèmes informatiques se succèdent. La saga de la SAAQ (Société d’assurance automobile du Québec) et la panne de cinq jours à la Banque Laurentienne ont fait les manchettes. La toute nouvelle mouture du site de commandes en ligne de l’épicerie Métro est une catastrophe, l’engin de recherche ne trouve plus rien et la catégorisation n’est pas diable mieux. Attribuable à cette maudite hâte qui est partout, tout le temps ?