Bonjour à tous,

En suite à ce post (https://jlai.lu/post/2016470) sur la bergère qui vit seule sur sa montagne, je me disais que ça pourrait être intéressant d’échanger sur des gens dont le métier a vraiment du sens pour eux.

  •  Camus (il, lui)   ( @Camus@jlai.lu ) OP
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    61 year ago

    De l’autre côté du spectre, j’ai l’impression que dans l’IT, et dans le service en général, les gens sont désabusés. L’intérêt pour le domaine se tarit au bout de quelques années, plus ou moins vite en fonction de la charge administrative et de la lourdeur des processus de l’entreprise.

    C’est sympa de bidouiller sur son PC quand on est jeune, puis on se rend compte qu’une fois au boulot il faut rendre une timesheet toutes les semaines, que les technos ont 10 ans de retard parce que le client est complètement fermé à l’innovation, et qu’on bosse sur une appli utilisée par 10 pélos pour remplacer un formulaire papier.

  •  Camus (il, lui)   ( @Camus@jlai.lu ) OP
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    Français
    61 year ago

    Je connais quelqu’un qui travaillait dans le social, notamment pour l’accompagnement des demandeurs d’asile. La paie n’était pas terrible, mais il voyait vraiment un intérêt réel à son travail, et c’était toujours intéressant de discuter avec lui du sentiment d’accomplissement qu’il ressentait lorsque quelqu’un recevait enfin ses papiers.

    • Il parait que c’est très difficile pour les métiers du social, des fois ils sont obligés de refuser les demandes malgré eux… Ils voient des vies se briser en cas de refus mais ils ne peuvent rien y faire. Il parait qu’il y a un gros turn-over dans ces genres de métiers à cause de ça.

      •  Camus (il, lui)   ( @Camus@jlai.lu ) OP
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        21 year ago

        Oui, tout à fait, d’ailleurs après quelques années il a demandé à ne plus être en première ligne, c’était super enrichissant mais aussi assez lourd au niveau émotionnel.